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Playlist 2020

Classements d'albums

19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 14:18

La meilleure idée d'un blog musical... c'est celle de Kfigaro, qui a tenu - il y a un moment déjà - à expliquer son parcours pour montrer d'où lui viennent ses goûts. Cela a déjà été fait sur des forums (comme ici, suite à l'article de Kfigaro, ça commence par Christian, et il y en a d'autres sur les 5 pages) ... mais, à ma connaissance, pas vraiment d'exemples sur les blogs (si ce n'est sur le bien nommé soundtrack of my life). Bientôt 2 ans que Kfigaro l'a publié, et depuis ce temps, je pense sans cesse à m'y mettre... pour m'y coller seulement maintenant. 
Pourquoi est-ce une si bonne idée ? Car nos goûts sont en grande partie le fruit d'une construction, et le meilleur moyen de comprendre pourquoi on a tel ou tel goût, c'est de comprendre cette "construction". Afin de mieux "se" comprendre, mais aussi de mieux se faire comprendre quand on écrit sur la musique. Que ceux qui me lisent puissent saisir pourquoi j'ai telle préférence ou telle conception de la musique plutôt que telle autre. C'est bien là un avantage des blogs musicaux sur la presse : aucun magazine ne laisserait ses critiques-rock raconter leur parcours musical. Ce qui aurait d'ailleurs l'air assez vaniteux et mégalo... pourtant, il est au final plus "mégalo" de prétendre distribuer de bons et mauvais points à des albums sans expliquer d'où l'on vient, musicalement parlant, et pourquoi on a telle ou telle inclination.
Comme d'habitude, j'ai fait long... tellement long que je ne peux tout caser dans un article, il y a un nombre limite de caractères par articles sur over-blog (ce qui m'avait valu l'amputation d'une partie de mon article sur Jim Morrison), j'ai donc dû diviser en deux parties (la 2° arrivera dans très peu de temps). 
A la fin des différentes périodes, je mets une playlist des titres qui ont vraiment été décisifs pour moi, qui m'ont tous profondément marqué... et, parfois, une playlist alternative avec des morceaux qui me séduisaient à l'époque, même s'ils m'ont moins "frappé". Il manque quelques morceaux importants, que je n'ai pas trouvé sur deezer, mais l'essentiel y est... 

Ces deux articles sont longs... mais pas exhaustifs. Il y aurait trop de choses à dire, j'ai essayé, autant que j'ai pu, de ne me focaliser que sur ce qui m'a le plus marqué.   

 

Mon premier souvenir musical… c’est Breakfast in America de Supertramp. Mes parents écoutaient très peu de musique à la maison, je n’avais pas de radio, ne m’intéressais pas particulièrement à la musique… mais un jour, j’ai écouté quelques-uns de leurs disques. Je me souviens de deux : Sgt Pepper, et Breakfast in America. Quand on est enfant, on est con et on a des goûts de chiotte : je me rappelle de la pochette de Sgt Pepper, pas de la musique, par contre, j’ai beaucoup aimé le Supertramp. Particulièrement Gone Hollywood : un dramatisme, du lyrisme, de l’intensité, quelque chose d’un peu « fantastique »… une musique qui me transportait…


10-15 ans


J’ai déjà raconté dans les commentaires de cet article, chez Arbobo, le choc étrange qu’a été la découverte de Cambodia de Kim Wilde. La kermesse de l’école, et cette chanson qui d’un coup, me tétanise, me plonge dans un profond état de mélancolie, par ses nappes envoûtantes de synthé. Ensuite, il y aura Billie Jean de Michael Jackson dont je découvre le clip pendant des vacances chez ma grand-mère… car mon père n’acceptait pas qu’on regarde des clips ou qu’on écoute les « conneries qui passent à la radio » (c’est pourquoi la musique, même la pop commerciale, a toujours eu un petit côté transgressif pour moi, puisque je l’écoutais « en cachette » jusqu’à 13-14 ans... ce qui est finalement une bonne chose, la musique n'aurait peut-être pas eu le même attrait si elle n'avait pas représentée dès le départ un "interdit"). Billie Jean va me marquer par son côté mystérieux, étrange…  Jusque-là, je n’écoutais quasiment pas de musique… mais les choses vont radicalement changer. Je passe des nuits, la radio sous l’oreiller, en quête de chansons… puis j'utilise le magnétophone de mes parents… je me vois encore demander régulièrement à ma mère, ma sœur et mon frère de ne pas faire de bruit dans l’appartement quand il était annoncé à la radio que telle chanson que j’aimais allait passer, afin que je l’enregistre (un « radio-k7 », je n’en aurai un que plus tard, après de longues négociations avec mes parents…) Dans cette période où je commence à écouter régulièrement la radio, Such a Shame de Talk talk sera ma chanson favorite… j’enregistre un maximum de choses, effaçant les k7 de mes parents que je pensais qu’ils n’écouteraient jamais…

A 12 ans viendra LA révélation, la chanson la plus importante pour moi : Shake the disease de Depeche Mode. Je n’avais jamais entendu un truc pareil : un son aussi dur, froid, la voix d’outre-tombe de Dave Gahan et celle, fantômatique, de Martin Gore. Pour la première fois, j’ai eu l’impression d’entendre une chanson « à moi et rien qu’à moi », qui me parlait au plus profond, qui exprimait ce que j’avais de plus personnel… et ce clip sombre, inquiétant, si loin des productions débiles de l’époque…  

Une chanson qui change à jamais mon rapport à la musique : je comprends que les chansons ne sont pas seulement des mélodies, atmosphères, mais aussi une manière de me « définir » … tout comme elle marque le début de mon rapport « esthétique » à la musique. Ce n’était pas juste « une chanson que j’aime », mais une chanson que j’aime « contre » les autres, une chanson dans laquelle je voyais des qualités qui faisaient défaut aux autres, qui me semblait beaucoup plus profonde que le "tout-venant de l'industrie musicale". Depeche Mode deviendra, bien entendu, mon groupe favori de 12 à 15 ans. Et donc le premier groupe dont j’ai été « fan ». Pourtant, je n’ai pas eu le moindre de leurs albums avant d’acheter à 15 ans une K7 d’occase de Music for the masses. Tout ce que j’avais de Depeche Mode, c’étaient des compils de chansons enregistrées à la radio. Idem pour tous les autres groupes. De la préhistoire pour les ados qui me liraient : une époque où l’on pouvait passer des jours et des jours (voire des semaines, des mois) à espérer entendre à nouveau (et pouvoir enregistrer) une chanson qui nous a plu. Mais je n’ai pas le moindre regret pour cette époque, j’ai dû perdre un temps fou à m’enfiler des tonnes de daubes pour tomber sur quelques chansons qui me plaisaient… chansons qui, avec le recul, étaient bien souvent de la daube, d’ailleurs… Duran Duran, A-Ha, Kim Wilde et pire encore (cf. playlist 10-15 n°2)…

Pas de grand-frère, de grande-sœur (je suis l'aîné)… pas de magazines… bref, personne pour m’influencer et m’aiguiller. Je ne parlais quasiment jamais de musique avec mes amis à l’école… d’ailleurs, cette passion nouvelle pour la musique marque aussi un certain renfermement sur moi-même… comme des millions d’ados, sans doute, je deviens limite asocial et préfère passer des heures dans ma chambre à écouter de la musique plutôt que de fréquenter les autres. La musique était quelque chose de totalement personnel, un univers parallèle plus intéressant et captivant que la réalité…

De Depeche Mode, je vais adorer Blasphemous Rumors, People are people, Masters and servant… et, surtout, Question of Time. Qui détronnera ce Shake The Disease qui m’obsédait tant. La 2° chanson la plus importante de mes 10-15 ans (et j'adore toujours autant cette chanson). Puis ce sera l'album Music for The Masses, avec particulièrement Behind The Wheel (peut-être ma chanson favorite de Depeche Mode, en tout cas, c'est une de mes chansons favorites tout court...) et Never Let Me Down (mais, à part une ou deux, j'ai adoré toutes les chansons de l’album).

A l’aide d’un 2° magnétophone, je ferai des tas de collages, enchaînant le refrain de telle chanson avec le couplet de telle autre, répétant 6 fois un couplet qui m’obsédait, et virant un refrain que je n’aimais pas…  

 

Le deuxième groupe qui me fascinera sera les Cure… en vacances chez ma grand-mère, je squatte la chambre de mon oncle et ses cassettes… rien qui ne m’intéresse… jusqu’à ce que je tombe sur la compil Staring At The Sea des Cure. Jumping Someone Else’s Train, A forest, The Love Cats, Charlotte Sometimes, 10-15 Saturday Night… des morceaux qui vont me marquer profondément.

Je détestais les guitares, le rock, la soul, le disco, les musiques « terriennes », chaleureuses, les musiques de fêtes (et les chansons françaises)… pour moi, la musique devait être un univers envoûtant, des sons, des atmosphères… un "trip"... même si je pouvais me laisser prendre par quelques tubes pop accrocheurs. Les guitares, je ne les supportais que chez les Cure, car elles n’avaient rien de guitares hendrixiennes incandescentes (de toute façon, je n’avais jamais entendu Hendrix à la radio), et je retrouvais chez les Cure des ambiances proches de celles de Depeche Mode… De la même manière, les seuls titres « soul » que j’ai pu supporter – et aimer – étaient Billie Jean et Beat It de Michael Jackson. Des chansons assez sombres, loin de la soul festive et lumineuse. Mon truc, vous l’avez compris, c’étaient les sons de synthés froids et les ambiances mystérieuses…  comme dans P-Machinery de Propaganda, un des titres favoris de ma jeunesse, ou le synthé de Sweet Dreams et l’ambiance de Here Comes The Rain d’Eurythmics … je finis par aller vers une certaine « épure », vers Vangelis et JM Jarre, chez lesquels il n’y a plus de chant, juste des ambiances et synthés planants… avant de revenir à des choses plus « pop-rock »… New Order (là, je reste en terrain connu, celui des synthés), Genesis, Rebel Yell de Billy Idol, 2-3 chansons de U2 et Dire Straits, Why Can’t I be You des Cure… je commence donc à m’intéresser à des morceaux plus « rock », à accepter les guitares… ce qui tombe bien, je pars habiter au Canada, où j’aurai l’occasion d’entendre plus de rock qu’en France… sauf que je reste tout de même attaché à la pop planante (On the Turning Away de Pink Floyd) et que mes goûts n’étaient pas terribles (Summer of 69 de Bryan Adams est la principale chanson qui va me marquer, c’est dire… faut avouer qu’elle reste associée dans ma mémoire à cette fille, Ishtar, une hollandaise… bref…)

Ce séjour au Canada (8 mois environ), ne m’aura donc pas permis de faire évoluer mes goûts dans le bon sens (Bryan Adams, c’est tout de même une sacrée régression après Depeche Mode et les Cure), mais de m’intéresser un peu plus au rock, et d’avoir envie d’autre chose que ce qui passe à la radio en France. Je découvre ainsi des émissions de rock, tard le soir, une nouvelle ère musicale qui s’ouvre pour moi, qui commence plutôt pas mal avec Dancing In The Dark de Springsteen, mais va vite se dégrader…

De 10 à 15 ans (quelques titres, à la fin, débordent sur la période suivante, mais ne pouvaient s’intégrer dans la playlist de mes 15-20 ans)…

 

Désolé pour la mise en page, c'est du copier-coller e ce que j'ai pu récupérer sur feu-grooveshark...

 

Such a Shame - Talk Talk

Shake the Disease - Depeche Mode

Blasphemous Rumors - Depeche Mode

People are people - Depeche Mode

10:15 Saturday Night - The Cure

The Great Commandment - Camouflage

Touched By The Hand Of God - New Order

Pump Up The Volume - M/A/R/R/S

The Lovecats - The Cure

Blade Runner (End Titles) - Vangelis

Jumping Someone Else’s Train - The Cure

A Forest - The Cure

Equinoxe, Pt. 4  - Jean Michel Jarre

Fade to Grey - Visage

Steppin' out - Joe Jackson

"Charlotte Sometimes","The Cure","Faith"

"P-machinery","Propaganda","A Secret Wish"

"Billie Jean","Mickael Jackson","Thriller"

"Why Can’t I Be You?","The Cure","Kiss Me Kiss Me Kiss Me"

"A Question Of Time","Depeche Mode"

"Behind the Wheel" - "Depeche Mode"

"Never let me down again" - "Depeche Mode"

"Here Comes The Rain Again","Eurythmics"

 

 

Une 2° playlist, qui fait parfaitement l’affaire pour le Rock’n’Roll Hall of Shame de Guic’. Car si Depeche Mode et les Cure ont été mes groupes favoris dans ces années, si la plupart des autres titres de la première playlist – à part quelques-uns, tout de même – ne sont pas vraiment « honteux », j’ai quelques cadavres dans mon placard, des chansons pop à la con qui me plaisaient vraiment (mais pour certaines, j’avais déjà honte…). Une 2° playlist, donc, avec des chansons « mineures » (il y en a quelques-unes pas trop mauvaises dans le lot), que j’aimais comme des « sucreries pop », mais qui ne m’ont pas bouleversé et touché autant que celles de la 1° playlist : 

 

Cambodia -Kim Wilde

A View to a Kill - Duran Duran

Always the Sun - The Stranglers

Gambler - Madonna

Les écorchés - Noir Désir

"Tainted Love","Soft Cell"

"Running Up That Hill (A Deal With God)","Kate Bush","Hounds of Love"

In the Heat of the Night - Sandra

"Boys Don't Cry","The Cure"

"Faith","George Michael"

"The Sun Always Shines on T.V.","a-ha"

"Somebody's Watching Me","Rockwell"

"Number One","Chaz Jankel"

"New Year’s Day","U2","War"

"West End Girls","Pet Shop Boys"

"Sweet Dreams (Are Made of This)","Eurythmics"

"Living in Another World","Talk Talk","The Colour of Spring"

"Sweetest Smile","Black","Wonderful Life"

"Les écorchés","Noir Désir","Veuillez rendre l'âme (à qui elle appartient)"

 



15-19 ans 


Très rapidement, je passe du rock à guitare au hard. Notamment par une émission de radio : l’animateur annonce une playlist hard, que j’enregistre et vais écouter en boucle toutes les vacances. Sur cette playlist :
AC/DC – Let there be rock
Iron Maiden - The Evil That men Do
Queensryche – Speak
Bon Jovi – Lay your hands on me (je crois… mais j’ai un doute, pas sûr que ce soit ce morceau)
Led Zeppelin – Rock’n’roll
Slayer – Evil has no boundaries

Les jeunes d’aujourd’hui ne savent pas la chance qu’ils ont… rien d’autre pour découvrir le hard que cette playlist à l’époque, il a fallu que je me tape à chaque fois Bon Jovi (et le pire, c’est que j’ai fini par aimer ça… pour le rejetter assez rapidement) Et cette playlist marque le début de ma période « hard-metal ». Dans cette période d'adolescence tourmentée, c'était la musique qu'il me fallait pour me défouler. 

L’autre événement décisif dans mon évolution musicale à cette période, c’est l’accès à la médiathèque, bien fournie en disques… on dit que les médiathèques servent à élever les gens vers la culture… ça n'a pas toujours été le cas pour moi. J’allais à la médiathèque essentiellement pour trouver des albums hard… Scorpions, Mötley Crue, Led Zeppelin, Deep Purple, Caught Somewhere In Time de Maiden, du Def Leppard, Judas Priest, Venom, Mötörhead… voilà parmi les premiers disques que je me souviens avoir emprunté. Du punk aussi, j’ai eu une « période punk » à 17 ans (enfin, sans la crête et les épingles à nourrice, passées de mode depuis longtemps), période où je découvre les « incontournables » : Sex Pistols, Clash, Béruriers Noirs (le premier groupe français que j’ai vraiment aimé… il y en aura très peu d’autres). C’est aussi à cette époque que je vais commencer à acheter régulièrement des albums (Appetite for destruction de Guns n’roses) et tout le peu d’argent de poche dont je disposais y passera…    

Chemin tout à fait banal : plus je vais écouter du hard, plus je vais chercher des trucs toujours plus… « hard ». L’escalade dans la violence…

Au début, plutôt du hard FM, glam-rock, hard 70’s, un peu de heavy… puis beaucoup plus de heavy, du thrash… avec le clip One de Metallica, dans l’émission « hard’n’heavy » de M6, je crois… une grande claque, je découvre un nouveau son, radical, qui me fascine (ah, ce final…)… le même processus et la même attraction que lorsque j’ai entendu Shake the disease pour la première fois. Un son dur, froid, excessivement sombre, comme je n’en avais jamais entendu auparavant… et Metallica devient mon groupe favori (Thom, je te vois jubiler...). C’est aussi à peu près à ce moment que je me mets sérieusement à la guitare. Au moins un point positif dans ma période « hard-metal », l’envie de jouer de la musique… sauf que sur la vieille guitare acoustique pourrie et inaccordable que j’avais dénichée, je ne risquais pas de retrouver le son de One… De plus, jouer de la guitare n’aura pas une très bonne influence sur mes goûts, je vais être quelques temps bêtement épaté par les branleurs de manches que sont les Malmsteen, Vai, Satriani, Marty Friedman & co…
L’album qui m’aura le plus frappé dans ces années hard-metal sera le premier que je découvre de Metallica, K7 achetée après avoir vu One : …And Justice for All. Et le premier CD que je me paye sera un album de thrash : Practice What You Preach de Testament. Practice est l'autre album, qui, avec ..And Justice, marque mes "débuts" dans le thrash... et que j'écoute en boucle en 89. Je pourrais mettre tous les morceaux de ces deux albums dans ma playlist, tant je les ai usés. Un de mes favoris de Practice :  Nightmare (je mets des liens youtube quand le morceau n'est pas sur deezer, et donc pas sur ma playlist). Mais, parmi les albums de thrash que j’écoutais jusqu’à l’overdose, il y en a deux, seulement, que je peux toujours réécouter maintenant avec plaisir : Reign In Blood de Slayer, et Rust In Peace de Megadeth.

Metallica, Testament, Megadeth, Slayer seront mes principales références dans cette période… même si je continue à écouter encore du heavy et du hard moins… « hard ». Comme Sonic Temple de The Cult, un de mes albums de chevet en cette année 89. Dans cette frénésie de brutalité, une chanson pop mélancolique me touchera beaucoup I Need You Like a Drug de Fiona Apple (j'aimais pas trop le refrain, mais j'adorais le reste)… un peu de douceur dans ce monde de brutes. Les ballades que j'aimais étaient généralement beaucoup plus... lourdes : Testament - The Legacy

Nouveau séjour au Canada, plus court (3 mois, pendant l’été), mais beaucoup plus de découvertes que la première fois… contrairement à la France, le hard est assez bien diffusé, même en journée, à la télé… je découvre un groupe qui comptera beaucoup pour moi, Faith No More. J’achète la K7 de The Real Thing, qui sera ma bande-son de l’été 89… avec pour la première fois, un chant "rap" qui me plaît (Epic). Un autre des très rares albums de cette période qu’il m’arrive de réécouter.  

Au lycée, je ne parlais que très peu de mes goûts hard/metal… je sentais bien que ça passerait mal… de toute façon, je m’en foutais, la musique n’était pas pour moi quelque chose que l’on « partage », mais un univers totalement personnel… jusqu’à ce que je croise dans mon quartier, à 17 ans, des « metalleux »… Mes amis, au Lycée, étaient les types les plus barrés de la classe. Quand on n’avait personne à emmerder, on s’en prenait… à nous-même. On se marrait bien, mais l'ambiance n'était pas très saine. C’est pourquoi, en fréquentant des métalleux, je me trouve enfin une « vraie » bande d’amis… avec lesquels traîner, faire des conneries, discuter de tout, jouer de la musique, etc…

Un de mes titres de hard favori, qui représentait une sorte « d’idéal »… Hounds de Savatage (sur Gutter ballett). Tout ce qui me plaisait dans le metal,  : noirceur, mystère, violence, speed (le final...), lyrisme, puissance, breaks et changements d’atmosphères. Autre titre heavy comme je les aimais : The Heretic de W.A.S.P. 

Human de Death, l'album qui me fera aimer le Death (pour les incultes qui ne connaissent pas ce genre d'une beauté, d'une finesse et d'une intelligence sans pareille qu'est le Death-metal ; il y a le groupe, Death, et le genre, le Death)... avec un titre en particulier :  Flattening of emotion (1991 - Human)
 

Une période où mes goûts se durcissent, très peu de hard "standard" et de heavy (Painkiller de Judas Priest, tout de même... si tout le heavy était aussi intense, violent et tranchant que le morceau-titre, le genre ne serait pas aussi ridicule), mais essentiellement du thrash, du death et un peu de doom... Slayer, Metallica, Coroner, Sepultura, Kreator, Death, Annihilator, Prong, Atheist, Morbid Angel, Pantera, Obituary, Paradise Lost, Entombed etc... seront la bande-son bourrin de cette période de ma vie,  mais mon intérêt nouveau pour le Death ne durera pas très longtemps, je m'en lasse vite, il marque surtout la fin de ma fascination pour le hard. Cette escalade dans la violence musicale me lasse… en plus, je découvre Nevermind de Nirvana avant que l’album ne devienne le « phénomène » que l’on connaît, et il me fait dire que l’on peut écrire des chansons accrocheuses sans être mièvres ; et rebelles sans avoir besoin de batteurs bourrinant sa double-pédale sur des distos de guitares « énormes ».

L’autre cause de mon abandon du metal sera la découverte de The Wall de Pink Floyd (le film et l’album) et de la musique classique (je retire ce que j’ai dit sur les médiathèques), vers 90-91, dans ma période metal, The Wall et le classique vont éroder mon goût pour le hard, je réalise qu’on peut trouver autant de noirceur, de révolte, de lyrisme, dans des musiques beaucoup moins lourdingues (tout est relatif… certains trouvent The Wall pompeux, mais quand on a passé 2 ans à écouter exclusivement du hard, The Wall, c’est du Nick Drake). De plus, en 91-92, le hard me fait aller de déception en déception…  le mollasson Black Album de Metallica (à part Sad but True et un ou deux autres titres que j’aimais bien), le pitoyable Countdown to extinction de Megadeth… les grands noms du thrash cherchent à élargir leur public et perdent leur âme (à supposer qu’ils en avaient une). Déception aussi, à l’écoute du double Use your Illusions de Guns’n’Roses qui, malgré quelques morceaux pas mauvais, est loin de l’urgence d’Appetite for destruction. Le coeur n'y est plus (à supposer que j'en avais un...) En 92, alors que je me suis pas mal éloigné du hard/metal et ne jure plus que par Pink Floyd, deux derniers albums hard vont m’accrocher : The Ritual de Testament, pas exceptionnel, mais moins mauvais que les derniers Metallica et Megadeth, et, surtout, Angel Dust de Faith No More. Formidable album, qui, au lieu de me réconcilier avec le hard, va me faire dire qu’à côté, les autres groupes font pâle figure, et que je fais bien de laisser tomber ce genre... en ne gardant une oreille que pour Slayer et Faith No More.

Une première playlist, avec tous les titres hard/metal qui m'ont vraiment marqué (il aurait dû y avoir une dizaine de titres de Led Zep - entre cette période et la suivante - mais deezer ne les a pas...) :

 

"You're Crazy","Guns N' Roses","Appetite for Destruction"

"We Let It Rock...You Let It Roll","Scorpions","Savage Amusement"

"I Need You Like A Drug","Fiona Apple","Unknown Album"

"The Call of Ktulu","Metallica","Ride the Lightning"

"Babe I’m Gonna Leave You","Led Zeppelin","Led Zeppelin"

"This Love","Pantera","Vulgar Display of Power"

"Seasons in the Abyss","Slayer","Seasons in the Abyss"

"Nightmare (Coming Back To You)","Testament","Practice What You Preach"

"Postmortem","Slayer","Reign in Blood"

"Raining Blood","Slayer","Reign in Blood"

"Slowly We Rot","Obituary",""

"The Ritual","Testament","The Ritual"

"Peace Sells","Megadeth"

"Blessed in Contempt","Testament","Practice What You Preach"

"The Heretic (The Lost Child)","Wasp","The Headless Children"

"Wasted","Def Leppard","On Through the Night"

"Hounds","Savatage","Gutter Ballet"

Flattening Of Emotions - Death

Beg to Differ - Prong

New York City - The Cult

TV II - Ministry

"The Evil That Men Do","Iron Maiden","Seventh Son of a Seventh Son"

"Seventh Son Of A Seventh Son","Iron Maiden"

"The Loneliness of the Long Distance Runner","Iron Maiden","Somewhere in Time"

"Dead Skin Mask","Slayer","Seasons in the Abyss"

"Evil Has No Boundaries","Slayer","Show No Mercy"

"Speak","Queensrÿche","Operation: Mindcrime"

Suite Sister Mary - Queensrÿche

"The Hellion/Electric Eye","Judas Priest","Living After Midnight - The Be"

"Scorched Earth","Van der Graaf Generator","Godbluff"

"The Sleepwalkers","Van der Graaf Generator","Godbluff"

"Hook In Mouth","Megadeth","So Far, So Good... So What! (Remastered)"

"Soul Asylum","The Cult","Sonic Temple"

"The Guns Of Brixton","Clash","London Calling"

"Lonely as Me","Mucky Pup","Act of Faith"

"Soleil Noir","Bérurier Noir","Souvent Fauché Toujours Marteau"

"Arise","Sepultura","Arise"

"Epic","Faith No More","The Real Thing"

"Smells Like Teens Spirit","Nirvana","Nevermind"

"The Real Thing","Faith No More","The Real Thing"

 

J'imagine bien que personne n'écoutera mes aussi longues playlist en entier (ni même la moitié, ni même le quart, et vous avez bien raison, surtout pour ces playlist hard... elles aussi à leur place dans le Rock’n’Roll Hall of Shame de Guic') Une 2° (si l'un d'entre vous, après avoir écouté la 1°, se met en plus à écouter la 2°, pas de doutes, je tiens mon premier fan psychopathe) avec d'autres morceaux qui m'ont emballé, même s'ils ont été moins importants dans l'évolution de mes goûts...
 

[Edit : playlist sur deezer supprimée]




...évolution qui tardait à me porter vers des musiques vraiment intéressantes. C'est tout le problème quand on ne connaît pas de "prescripteurs" pour vous influencer dans le bon sens, on trébuche et on se vautre pas mal, il faut plus de temps pour arriver à séparer le bon grain de l'ivraie... Les musiques le plus intéressantes, ce sera pour le prochain épisode...

La suite, ici.


 

 

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commentaires

G
<br /> <br /> PIETRO : C'est sûr que Talk Talk est vraiment un cas très particulier, de groupe (enfin, surtout de son leader Mark<br /> Hollis) qui a su se renouveller complètement avec succès (enfin, pas un succès public, bien au contraire, mais un succès artistique)...<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> C'est dingue. De Talk Talk je ne connaissais que leur tube "Such a shame". Je pensais qu'il s'agissais d'un groupe faisant des daubes eighties. Mais là je viens d'écouter Spirit of eden et<br /> Laughing stock. Je suis sur le c...<br /> <br /> <br /> <br />
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G
DAHU : c'est vrai que les Stranglers, ça fait partie des groupes un peu particulier que tu écoutes dans l'enfance grâce à un gros tube qui passe partout... et que tu redécouvres bien plus tard, sur des albums qui n'ont rien à voir... A view to a kill en dodelinant de la tête... je vois tout à fait ce que tu veux dire (et moi aussi, j'ai honte^^) 
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D
G.T. : bah oui, honte à toi ! ^^C'est tout de même curieux, mais tes playlists ont un peu réveillé la midinette qui gît en moi. Pour preuve, je l'avoue : j'ai écouté 2 fois en 2 jours "A view to a kill", limite en dodelinant de la tête pour agiter mes couettes !(Flagellez-moi ! Flagellez-moi !)Sinon, tu m'as fait retrouver des morceaux qui ont bercé mon enfance... un côté "retour du refoulé", en fait ! INXS ! "Always the sun" ! Je ne savais pas que c'étaient les Stranglers (bah oui, quand j'étais petit, je savais pas kixété les Strangueuleurs). Venant du groupe qui a pondu des albums comme "Rattus Norvegicus", "The Raven" ou "La Folie", ça fait un peu mal au c**, non ?
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G
THOM : Merci pour ces précisions sur Obispo, je n'en demandais pas tant^^DAHU : Chris Rea ? Oui, une grosse lacune dans ma culture musicale, je l'avoue humblement...
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D
M'enfin ! c'est nul ! y'a même pas Chris Rea dans tes playlists !
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T
Ca ne me parait pas très juste... parce que si tu as lu tout ça, tu as dû voir que Senso n'avait eu qu'une très brève existence et n'avait jamais sorti d'album :-)La vérité c'est qu'à ses débuts, Obispo s'est servi de cette filiation (pourtant lointaine, une décennie et deux groupes séparent MDS et Senso) pour essayer de gagner des points de crédibilités indé dans la presse généraliste... et que ç'a marché, au point que j'ai même déjà entendu à la télé qu'Obispo avait été bassiste de Marquis de Sade... ce groupe sombre, violent et sexy tout à fait dans la lignée de "Tombé pour elle", comme chacun sait (d'ailleurs en fait c'est une reprise de MDS - si si - mais ils ont changé les paroles - "Tombé sur elle" - pour contourner la censure :))
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G
THOM : Oui, j'ai vu ça sur wikipedia^^Et j'ai aussi vu que l'un des membres du groupe a fondé "Octobre"... qui est devenu "Senso"... avec Obispo à la basse... en voilà une bonne raison pour continuer à snober Marquis de Sade, la lignée est pourrie :-)
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T
Ah ah :-)Non non, il n'y a que deux albums de MDS, Dantzig Twist en 79 et Rue de Siam en 91. Post-punk français (mais principalement chanté en anglais) enregistré avec les moyens du bord... des trucs assez fulgurants parfois (surtout sur le second, beaucoup plus personnel).
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G
THOM : je faisais la rubrique musique de le journal de mon lycéeEt ils te laissaient la faire alors que tu écris comme Jane Birkin parle français ? :-)<br /> (désolé, c'est très bas, mais tu sais que je ne sais pas y résister...)<br /> Le premier album de Marquis de Sade, mais si voyons. Justine. Il a été censuré à l'époque. Le pire, c'est que j'allais écrire : "Justine ? Je connaissais le livre, pas le disque..." heureusement que tu as précisé qu'il a été censuré, je me suis dit que ça ne pouvait pas être aussi le cas du disque... bon, je suis tout de même allé vérifier sur wikipedia qu'il n'y ait pas de disque du groupe qui s'appelle "Justine" (après tout, ça aurait été possible)... bref, tout ça pour dire que la discographie de Marquis de Sade, je n'y connais foutrement rien... 
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T
Bon... ce qui a joué aussi, c'est que j'ai commencé à écrire des critiques de mes disques tout seul dans ma chambre à 13/14 ans, qu'à 16 ans je faisais la rubrique musique de le journal de mon lycée, qu'à 18 je bossais dans un fanzine... forcément j'ai pris beaucoup de plus de notes que si j'avais été "juste" auditeur.Le premier album de Marquis de Sade, mais si voyons. Justine. Il a été censuré à l'époque.
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G
THOM : Eh bien... ça promet !Tu as fait des listes tous les mois depuis 97... c'est marrant, parce que, contrairement à ce qu'on pourrait penser en lisant mon blog, j'ai bien fait quelques listes quand j'avais 14-15 ans de mes groupes et chansons favorites... mais à partir du moment où je me suis intéressé vraiment au rock, où j'ai commencé à emprunter des tas d'albums à la médiathèque etc... je ne me souviens pas avoir fait la moindre liste... jusqu'à la création de mon blog !tiens, figure-toi que jusqu'à avant-hier je n'avais jamais écouté le Still Ill de VDG en entier - vrai de vrai - et que c'est seulement ce matin que j'ai acheté le premier Marquis de Sade, que j'avais dû entendre une fois à tout casser (note que ces propos sont hyper sulfureux sur le Net, où tout le monde connaît tout le tout)).C'est quoi, Still Ill ? C'est qui, VDG ? Le premier album de marquis de sade ??? Tu vois, moi, c'est pire... :-)En tout cas, j'attends avec impatience ces séances d'auto-flagellation régulières^^
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T
Alors, c'est officiel : je me lance. Dans le parcours musical. Ou disons... dans son produit dérivé.Parce qu'évidemment, je ne pouvais pas faire comme toi... il fallait bien que je triche (ne t'en fais pas, je lance le prochain Crossover en mars, tu auras tout loisir de tricher à ton tour :). En plus... je n'ai pas eu de progression dans mon parcours, de "périodes" comme tu as eu ta période metal, ta période ceci... comme je l'ai raconté ailleurs, les deux premiers disques j'ai écoutés, c'étaient Please Please Me et le soutrack d'Amadeus... et je préférais largement le second. Après quoi je n'ai quasiment pas écouté de classique jusqu'à ma majorité, comme quoi. Et j'ai avalé dès cette époque tout ce qui sortait, en fait, partant de Nirvana, j'ai rebondi de référence en référence, mais je n'ai jamais vraiment eu de groupe préféré, de genre préféré... finalement, j'ai surtout hiérarchisé les musiques et les groupes de manière spontanée, parce que j'apprenais progressivement la hiérarchisation en littérature et que mon cerveau n'était pas assez abîmé par la drogue et l'alcool ne pas me dire que ce qui valait pour la littérature avait quelque chance de valoir aussi pour la musique ou le cinéma. Bref : toujours est-il qu'après des semaines de réflexion, impossible de remettre en place mon parcours, ni même de me rappeler dans quel ordre j'ai découvert la plupart des trucs que j'ai pus écouter (et j'en découvre encore, tiens, figure-toi que jusqu'à avant-hier je n'avais jamais écouté le Still Ill de VDG en entier - vrai de vrai - et que c'est seulement ce matin que j'ai acheté le premier Marquis de Sade, que j'avais dû entendre une fois à tout casser (note que ces propos sont hyper sulfureux sur le Net, où tout le monde connaît tout le tout)).Et puis j'ai farfouillé dans mes archives. Et j'ai retrouvé mes listes. Quelles listes ? Mes listes d'albums du mois... de tous les mois depuis juin 1997 (jusqu'à 2004 environ). Là... j'ai flashé : et si je reprenais le concept de ma vieille rubrique rétro en la fusionnant avec le parcours musical de G.T. ? Hop ! Voilà c'est fait. Ainsi désormais, tous les mois, je chroniquerai mon album du mois... d'il y a dix ans. En essayant de le remettre en perspective, d'isoler l'évolution des goûts, de souligner les différences... et au fil des chroniques, le parcours musical se dessinera de lui-même (le seul bémol c'est qu'il faudra attendre 2019 pour en voir le bout :)) Littéralement je me vais me métamorphoser en cobaye humain... parce que je vais exhumer nombre de cadavres de mes placards, et vais le faire souvent, quitte à me renier publiquement (il y a d'ailleurs certains articles du Golb que j'aurais envie de renier... mon désir de flagellation est sans limite - OUI LE BRETT ANDERSON N'ETAIT PAS SI GENIAL ET NON JE NE L'AI PAS ECOUTE DEPUIS UN AN). Pour le mois de février... je m'en suis super bien sorti, c'était un album que j'adore toujours... par contre dès mars... ça va commencer à devenir chaud patate, tu imagines évidemment qu'à 18 ans, je n'avais pas tout bon tous les mois (il est d'ailleurs étonnant - et tout à fait représentatif de mon absence de hiérarchisation des débuts - de voir comme à cette époque je pouvais osciller sans complexe entre le grandiose et le pitoyable... comme si j'avais été moitié plus vieux que les autres, et moitié plus jeune... peut-être qu'après je publierai mes compte-rendus de psychanalyses du mois d'il y a dix ans :))Bref... je te réserve évidemment la primeur, je viens l'annoncer en live chez toi, parce que... parce que c'est toi bien sûr ;-)
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M
Exactement ! C'est ce que j'ai dit. XD
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G
ARBOBO : C'est exactement ça... même si, après, pour être vraiment rigoureux, faudrait objectiver l'objectivation des conditions d'objectivation... bref, ça n'en finirait plus^^MB : Non seulement c'est plus tout jeune mais, en plus, c'est pas vraiment du rock^^
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M
Ooh-la-la... et moi qui a arreté d'écouter le "Rock" apartir de Eurythmics/Sade/Vangelis (on s'eloignait du Rock) pour découvrir le jazz.  XD 
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A
bourdieu (que je ne vénère pas, mais qui n'était pas la moitié d'un con) appelait ça "objectiver les conditions d'objectivations" :autrement dit on ne peut pas être objectif en faisant des sciences, mais on peut expliciter objectivement les conditions dans lesquelles on procède.De même qu'une expérience en labo doit présenter tout le protocole, le critique ou le chercheur en sciences humaines/sociales peut et même devrait donner suffisamment d'informations pour qu'on puisse être prévenu de biais éventuels involontaires (ou assumés).ce que lui et ses zélotes résumaient parfois encore dans une formule lapidaire et séduisante : "objectiver l'objectivation" :-)c'est mieux que d'attendre la retraite pour écrire une autobiographie donnant les clefs de son oeuvre :-)
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G
FAB : Je suis d'accord... intégrer sa propre subjectivité, c'est aussi un moyen d'être plus mesuré et "objectif"...De toute façon, même quand on cherche à être le plus impartial possible, on parle toujours de soi et de ses goûts... 
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F
Je te cite :"C'est bien là un avantage des blogs musicaux sur la presse : aucun magazine ne laisserait ses critiques-rock raconter leur parcours musical. Ce qui aurait d'ailleurs l'air assez vaniteux et mégalo... pourtant, il est au final plus "mégalo" de prétendre distribuer de bons et mauvais points à des albums sans expliquer d'où l'on vient, musicalement parlant, et pourquoi on a telle ou telle inclination."Et je suis bien d'accord. C'était d'ailleurs la raison d'exister du paragrpahe "mes antécédents conernant l'artiste" de feues mes chroniques d'album.D'un autre côté, on pouvait aussi dire à partir de ça que zicdelanmil était plus un blog sur moi et mes goûts que sur la musique. Ce que je ne renie pas, non plus. Paradoxes, quand vous nous tenez...
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G
SKA : je suis d'accord...Surtout, on y retrouve tous ces trucs légers qu'il n'est pas de bon goût de défendre ou tout du moins d'assumer sur les blogs rock. Et, en même temps, bah, A-Ha, Duran Duran, Kim Wilde ou Simple Minds, ça ne passe pas si mal à réécouter aujourd'huiOui... mais aussi parce qu'il y a une part de nostalgie. Tout est relatif. pour des amateurs de rock plus âgés, qui ont connu Bowie, Led Zep, les Stooges, Patti Smith,  les Sex Pistols, Clash, Joy division... quand sont arrivés les A-ha et Kim Wilde, c'était pour eux le comble de la daube et de la pop commerciale, et on peut le comprendre... Si je découvrais A-ha et Kim Wilde maintenant, je ne pourrais pas écouter, je trouverais ça insupportable... mais là, c'est différent, cette pop a aussi bercé ma jeunesse, je peux - comme je l'ai fait - en créant la playlist, réécouter ça avec un certain plaisir nostalgique. Surtout, ma réaction vient peut-être du fait que je m'étonne souvent de tous ces amateurs de rock qui prétendent avoir été biberonnés au Velvet ou aux Beatles. Quand j'entends cela, je deviens suspicieux; je me dis qu'il doit bien y avoir des sales trucs qu'ils ne veulent pas assumer, que leurs parents n'avaient pas forcément si "bon goût".Pareil... j'ai entendu les Beatles avant 10 ans... et j'ai pas vraiment aimé (pourtant, les Beatles ont vraiment de quoi accrocher aussi les enfants... en tout cas, bien plus que le Velvet^^). Et si mes deux premiers groupes favoris, Depeche Mode et Cure, sont plutôt "honorables", ça ne m'a pas empêché de tomber plus bas après... dans du hard FM, par exemple, avec du Bon Jovi, Whitesnake et le terriblement racoleur Hysteria de Def Leppard... et les guitars-heroes que sont Malmsteen, Vai, Satriani & co...Et encore, là, j'ai vraiment sélectionné ce qui m'a le plus marqué, mais si je rentrais dans le détail des trucs "honteux" que j'ai aimé, il y aurait pire encore... et il y en a que je n'ai pu mettre car pas sur deezer...A l'époque où je me suis mis à Metallica et au thrash, j'écoute quasiment plus de hard FM... il n'empêche que certains trucsdu genre continuaient à me plaire... comme ce Paris Calling de Shark island (faut dire que j'ai toujours aimé les requins... bon, je suis prêt à me trouver n'importe quelle excuse^^), morceau que j'adorais à l'époque : http://www.youtube.com/watch?v=wL8XSUvk5wE  (ça, ça va plaire à Guic^^)Bref, écouter Depeche Mode et les Cure, avoir déjà une certaine exigence... ça ne m'empêchait pas d'aimer des tubes pop 80s un peu bêtas... délaisser le hard FM, passer au thrash... ça ne m'a pas empêché d'aimer, de temps en temps, quelques tubes hard FM... donc, surtout lorsqu'on est jeune, même si on a des goûts musicaux "défendables", ça n'empêche pas d'être accroché et fasciné par des chansons pas très glorieuses, ni les régressions (sortir de Behind the Wheel et A forest pour aimer Summer of 69 de Bryan Adams, passer des Cure au hard)J'aimerais pouvoir dire que dans les années 80, je n'écoutais QUE les Cure et Depeche Mode, que je suis passé au rock 60's et 70's puis au classique, jazz, rock indé, électronica et au folk, malheureusement, ça ne s'est pas passé comme ça, il y a eu des incidents de parcours...Je dis "malheureusement" par snobisme, mais au fond, je ne regrette pas, ça fait partie de moi, de mon parcours, si on naissait avec un bon goût inné, ce serait moins marrant :-)  
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S
G.T. ---> des trucs qui "remplacent" (pour toi) plutôt que des trucs qui "s'ajoutent" (pour moi), oui, tu as assez bien synthétisé ce qui nous différencie. Ceci dit, heureusement que moi non plus, je n'écoute plus la plupart des choses que j'aimais il y a 20 ans. Ensuite, il est vrai que ta 2e playlist (les trucs eighties un peu honteux) correspond plutôt mieux à ce que j'écoutais entre 10 et 15 ans... Surtout, on y retrouve tous ces trucs légers qu'il n'est pas de bon goût de défendre ou tout du moins d'assumer sur les blogs rock. Et, en même temps, bah, A-Ha, Duran Duran, Kim Wilde ou Simple Minds, ça ne passe pas si mal à réécouter aujourd'hui (ça n'engage que moi bien sûr).Peut-être qu'au fond j'envie ceux qui ont eu bon goût dès leurs premiers disques... Parce que, moi, je ne peux pas en dire autant... ;-) Surtout, ma réaction vient peut-être du fait que je m'étonne souvent de tous ces amateurs de rock qui prétendent avoir été biberonnés au Velvet ou aux Beatles. Quand j'entends cela, je deviens suspicieux; je me dis qu'il doit bien y avoir des sales trucs qu'ils ne veulent pas assumer, que leurs parents n'avaient pas forcément si "bon goût". Bien entendu, cette méfiance ne s'applique pas à toi... D'ailleurs, tu n'aurais pas cité Supertramp (ou Bon Jovi) :-)
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G
G.T.: Si tu veux un titre classe...  Il y a celui que j'utiliserai! (It's a long way...complètez les paroles. En plus c'est un poil plus mégalo.)
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S
Certes, mais il y a, dans la notion de parcours, l'idée d'un truc chronologique qui, pour moi, ne correspond pas du tout à ma manière d'envisager (de consommer) la musique. C'est surtout cela que je voulais dire... Un petit côté CV de blogueur ---> sorry G.T. ;-)
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G
SKA : "Mon parcours musical"... C'est pas très rock'n'roll, ça, pour le coup...Entièrement d'accord... je déteste ce titre, je trouve ça en même temps trop "scolaire" et prétentieux... mais bon, j'ai rien trouvé d'autre^^ (si quelqu'un a une idée, je prends...) Tout simplement parce que mes goûts musicaux s'érigèrent dans le plus grand fouillis, des choses respectables cotoyant depuis le début des choses totalement honteuses. C'est un peu la même chose pour moi... même si j'adorais Depeche Mode et les Cure, même si eux m'ont marqué plus que les autres, il y a pas mal des chansons pop insipides qui me plaisaient à l'époque... celles que j'ai mis dans la 2° plalist...On ne sort pas totalement indemne d'avoir eu 11 ans quand démarrait le Top 50 de Canal+.ça, je suis bien d'accord, c'est la même chose pour moi (et le même âge)...Mais surtout, ce qui me gêne un peu dans la notion de "parcours", c'est que ça donne un côté un peu figé... Du genre, bon, j'écoutais ça avant, mais maintenant, rassurez-vous, je suis guéri... C'est vrai qu'il y a un peu de ça... mais ça s'est passé de cette manière. Quand je me suis mis au metal, ça m'a passionné, et j'en ai oublié tout ce que j'écoutais avant, toute la new-wave... et quand j'ai laissé tombé le metal, j'ai vraiment arrêté d'en écouter (à part Slayer et Faith No More, mais pas très fréquemment non plus).Bref, ça marchait de cette manière : je me passionnais pour un style, je me plongeais totalement dedans, et j'en oubliais ce que j'écoutais avant... Mais, heureusement, tout ça a changé depuis... ça fait un bon moment que je ne passe plus d'un style à l'autre, mais que j'écoute des choses très diverses... disons depuis 96-97...Mais je ne renie pas tout, loin de là... disons qu'il y a les choses que j'aimais plus jeune et que je défends toujours (Depeche Mode, Cure, Faith No More etc...) d'autres que je peux écouter avec nostalgie, même si j'ai bien conscience que ce n'était vraiment pas terrible (Duran Duran, A-Ha etc...) et certains que je trouve vraiment honteux...En fait, la différence, c'est que pour toi, ça a été des choses qui "s'ajoutent"... pour moi, ça a été surtout des choses qui "remplacent" (Metallica a remplacé Depeche Mode, je n'ai plus écouté de Depeche Mode pendant longtemps, Pink Floyd a remplacé Metallica, je n'ai plus du tout écouté Metallica...) PYROX : Exact, c'est aussi (et surtout) ça... même si pour moi, de la new-wave au metal puis au rock 60s-70s, ça a été au début pas mal de "remplacements"...
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P
mais expliquer son parcours musical, c'est pas forcement expliquer tel syle d emusique est venu remplacer tel autre dans sa discotheque. c'est aussi expliquer comment on est passé d'artistes en artistes, et comment l'oreille a évolué, ainsi que les gouts ou la maniere d'apprehender differents styles.tres positif en fait comme analyse :-)
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S
En fait, ce que je veux dire par là, c'est que mes goûts me portent vers des choses si différentes que je trouve un peu restrictif - pour le mien de "parcours", en tout cas - de dresser un tel itinéraire affectif. (après, je peux bien entendu avouer que mes premiers chocs véritables furent les cassettes de A Kind of Magic, de Born in the USA et le Higelin à Mogador, que la chanson Cult Movie de Higelin m'obsédait, mais bon...)
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S
"Mon parcours musical"... C'est pas très rock'n'roll, ça, pour le coup...J'avoue que je serais incapable de dérouler le fil de mes écoutes, de mes coups de cœur plus ou moins honteux, ainsi. Prélever quelques disques, quelques moments fondateurs, expliquer comment une sorte de culture rock s'est forgé dans la fréquentation des médiathèques, oui, mais essayer de tout recenser chronologiquement, non. Tout simplement parce que mes goûts musicaux s'érigèrent dans le plus grand fouillis, des choses respectables cotoyant depuis le début des choses totalement honteuses. On ne sort pas totalement indemne d'avoir eu 11 ans quand démarrait le Top 50 de Canal+. Age correspondant peu ou prou à mes premiers achats de disques : des 45 tours principalement. Pas mal de daubes bien sûr. Mais aussi des trucs terribles. Mystère du goût adolescent...Aussi, j'avoue que je ne pourrais jamais dire des Beatles et de Supertramp qu'ils furent mes premières émotions musicales. Ce serait trop beau (oui, même Supertramp)...Mais, bon, je m'en suis pas trop mal sorti finalement... Mais surtout, ce qui me gêne un peu dans la notion de "parcours", c'est que ça donne un côté un peu figé... Du genre, bon, j'écoutais ça avant, mais maintenant, rassurez-vous, je suis guéri... Moi qui vais voir avec délectation Extreme se reformer à l'Elysée Montmartre en novembre (doucement les huées !), j'aurais du mal à considérer ce groupe comme une étape passée dans un parcours en perpétuel mouvement. Non, on écoute des choses, on les lâche, on les redécouvre parfois, on joue avec sa nostalgie, on est à l'affût de la nouveauté, on se plait à réécouter des madeleines eighties (hier soir même Cambodia justement...) et toujours, toujours, on se réfugie entre Led Zep et Springsteen...
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G
XAVIER : Ah oui, les bidouillages sur les K7... c'est vrai que ça nous poussait à un rapport moins "passif" à la musique, plus créatif... Réduire les morceaux de Yes de 90% ? En voilà une idée qu'elle était bonne ^^PYROX : Mc Solaar, désolé, mais je peux pas... et je ne vois pas vraiment le côté "rap-jazz", c'est pas parce que c'est mou que c'est jazz :-)Ton parcours... c'est quand tu veux, j'ai hâte de lire ça, même si tu en as déjà pas mal dit dans ton arricle pour le r'n'r hal of shame (où tu as déjà fait une bonne part du travail sur les trucs "honteux"^^) 
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P
MC solaar mais c'est génial, mc Solaar... c'est un des seuls MC français à avoir fait du rap-jazz, et c'est une super plume en plus de ça!(il faut vraiment que je t'emboîtes le pas concernant mon parcours à moua :-) )
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X
oui, les pochettes de manowar, là c'est vraiment la honte!sinon j'avais oublié de citer un passage de ton article qui m'a fait sourire de nostalgie, celui des bidouillage sur K7.moi aussi j'ai passé des heures à faire des medley avec juste les passages des morceaux que j'aimais (j'en ai un de 45 mn sur Alice Cooper, et je reduisais les morceaux de Yes de 90%), j'avais meme mis en musique le livre Ca de Stephen King en 3 cassettes avec des extraits de chansons se rapportant au texte...des moments créatifs qu'effectivement les "jeunes" ne connaitrons pas!
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G
XAVIER : Pas tout à fait, mais pas loin... Dylan, Neil Young et le folk-rock, je ne m'y suis intéressé qu'après 25 ans...Sinon, c'est vrai que dans nos débuts, il y a de vrais points communs... mais, semble-t-il, je suis venu au metal un peu plus âgé que toi...  peut-être pour ça que j'ai pu échapper à Manowar et trouver ça grotesque dès que j'aie vu leurs pochettes (en même temps, j'ai aussi écouté du hard FM ridicule à mes tous débuts dans le genre...) 
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X
hello GT,c'est marrant, on a le meme parcours, sauf qu'ayant découvert la musique 5 ans après toi je n'ai pas eu de période DM et Cure. Notre Hall of shame passe donc de Aha aux Guns et arrive au metal (moi j'ai cité Wasp et Manowar)...Je prédis donc pour la suite, après le passage par Nirvana, la découverte des grands folkeux: Neil Young, Dylan, ainsi que des stars comme Bowie ou Nick Cave...j'ai bon?
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G
THOM : C'est un peu pareil, tu sais :-DAh non, ce n'est pas du tout pareil... sinon tu laisserais tomber ce que tu es en train de faire pour te plonger dans l'épisode II ^^
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T
  il n'y a que<br /> toi, parmi les blogueurs que je connaisse, qui puisse y trouver son<br /> plaisir... sinon, il n'y aurait qu'une sorte de sociopathe qui ferait<br /> un transfert en me lisant...C'est un peu pareil, tu sais :-D(désolé, pas le temps de lire l'épisode II pour aujourd'hui)
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G
KMS : je n'ai pas écouté le suivant... j'ai aimé cet horrible et bien nommé "Trash", mais ça n'a pas duré longtemps, et je n'attendais plus rien d'Alice Cooper (même si j'avais écouté quelques-uns de ses albums pas trop dégueu des 70s)...KLAK : Oui, en effet, une boulimie de musique qui est venue assez jeune... et ne s'est pas freinée depuis...Commencer par le hard ? Dans les années 80, on en entendait très peu parler, en France... quasiment rien à la radio, c'est pourquoi, lorsque je le découver vers 15 ans, j'ai l'impression de découvrir un truc totalement "ubversif" et censuré par les médias...SYST : Tu as aimé MC Solaar ??? Toutes mes condoléances... je comprends pourquoi tu aimes tant le rock et le rap qui cognent dur... c'est pour oublier cette mélasse qui t'a accrochée dans ta jeunesse :-)  
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S
J'imagine... mais bon, MICHAEL JACKSON et MC SOLAAR, voilà quoi...SysT
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K
très interessant comme article, on note très tôt une boulimie qui fait que 20 ans plus tard tu es capable d'écouter et de juger les 2/3 de la production musicale mondiale.sinon je pensais qu'on avait plutôt tendance à commencer par le hard (les pochettes de iron maiden, c'est trop cool quand on a 12 ans) pour aller vers des sons plus pop par la suite, mais faidrait pas que je prennes mon cas pour des généralités.j'attends comme les autres la partie II qui promet.
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K
Pour Alice Cooper le suivant est bien mieux.. j'ai oublié le titre là tout de suite mais ça va me revenir... Hey Stoopid donc (merci allmusic). 
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G
GUIC : Oui, je confirme , Poison d'Alice Cooper, c'est vraiment de la merde... et c'est pourtant pas le pire, sur le même album, Bed of Nails : http://www.youtube.com/watch?v=s_CRjq96B5k (et celle-là, tu vas l'écouter au moins 2-3 fois de suite, non ?:-) )ANNE : Qu'est-ce que je suis contente de n'avoir jamais connu ces années 80! Et je t'envie... j'ai pas eu le courage de lancer une playlistEt je te comprends... ^^Tu sais, un grand frère n'est pas forcément de bon conseil! Si j'avais écouté le mien, je serais devenue une grande fan de "la nouvelle scène française".C'est vrai aussi... mais un grand-frère (comme un cousin proche, un ami) souvent, ça peut servir de "modèle", pousser à écouter de la musique et autre chose que les gros tubes... après, on peut bifurquer et ne pas écouter la même chose que lui non plus...je croyais vraiment que c'était une musique pour les ratésEt ce n'est pas totalement faux non plus :-) J'en ai connu des tas, des rocker-looser :-)Velvet underground and Nico.Difficile de faire plus classe, comme "déclic"... En tout cas cet article me redonne confiance, c'est peut être pas tout perdu pour mes amis et mon frère (?). Pour ton frère, ça dépend ce qu'il écoute dans la "nouvelle scène française"... s'il est fan de Bénabar, oui, c'est foutu :-) Si c'est un autre... disons qu'il a 5% de chances de s'en tirer...Le truc, de toute façon, c'est la curiosité... on peut, comme moi, être passé par des phases pas très glorieuses... tant qu'on cherche toujours à découvrir, à "trouver mieux", on a toutes les chances de sortir de l'enfer de la daube...
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A
Qu'est-ce que je suis contente de n'avoir jamais connu ces années 80! Je suis désolée j'ai pas eu le courage de lancer une playlist, je me suis contenter de regarder les artistes! Pas<br /> de grand-frère, de grande-sœur (je suis<br /> l'aîné)… pas de magazines… bref, personne<br /> pour m’influencer et m’aiguiller. Tu sais, un grand frère n'est pas forcément de bon conseil! Si j'avais écouté le mien, je serais devenue une grande fan de "la nouvelle scène française".C'est marrant comme mon parcours (ca fais bizarre de dire ca parce que si je suis ton article, je suis en plein dedans!) est totalement différent. Déjà pas de radio le soir pour découvrir des morceaux, tout c'est fait avec internet. Et ce qui est différent aussi c'est que je me suis intéressée à la musique que vers l'âge de 15 ans, dc bcp plus tard que toi. Avant je n'écoutais pratiquement rien, le pire c'est qu'avec ma bande d'amis je me moquais de ces "rockers" je croyais vraiment que c'était une musique pour les ratés. Fallait les voir aussi, qu'est ce qu'ils le représentaient mal, je croyais que le rock se résumait au métal et s'habiller en noir.Le déclic pour moi ca n'a pas été un album qui est sortit pendant mon adolescence mais le Velvet underground and Nico. Enfin, je ne suis pas passée de rien au Velvet, j'ai eu des étapes pas très glorieuses entre (enfin à côté de toi c'est rien!!) mais c'est vraiment à partir de cet album que ca m'a obsédée, ca avait été une grosse claque. Après c'est le cercle vissieux, plus tu découvres d'albums plus tu as envie d'en réécouter d'autres. Pendant un an, je n'ai écouté que des albums des années 60, j'étais complètement décalée avec mes amis. Et puis après j'ai élargi mes horizons...En tout cas cet article me redonne confiance, c'est peut être pas tout perdu pour mes amis et mon frère (?).
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G
GT, je t'en veux... Ca y est, le Alice Cooper de la dernière playlist vient d'entrer dans la catégorie (pas si prisée que ça ) du: C'est de la merde, mais je viens de l'écouter pour la quatrième fois d'affilée.
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G
DRAGIBUS : ma fille de 5 ans a adoré pour "Lovecats"Oui, j'imagine que ça a dû plus lui plaire que A Forest ou Behind The wheel :-)mais étrange pas de U2 En fait, j'ai jamais trop aimé... il y avait juste New Year's day qui me plaisait... et With or without you, qui m'a pas mal ému, pendant quelques semaines, parce qu'il y avait une fille à laquelle je pensais en écoutant cette chanson... (tout ça n'est pas très original) je vais tout de même rajouter ces deux titres dans ma 2° playlist ^^sinon les K7 et la radio toutes choses aujourd'hui oubliées, les jeunes font ils encore des découvertes avec la radio, y passent ils des heures assis dans leur cuisine en écoutant religieusement le poste ??Je pense que c'est le cas... déjà, tous les enfants de 8-15 ans n'ont pas forcément internet dans leur chambre, et la radio a un côté assez "fédérateur"...   certains titres sont d'une bonne qualité et d'autres semblent tombés d'un camionc'est vrai que c'est frustrant... tu passes de titres avec un excellent son à des titres ou le son est vraiment faiblard... à mon avis, les premiers qu'ils ont mis devaient avoir une qualité d'encodage beaucoup plus médiocre...KMS : J'y ajouterais les Simple Minds. Enfin nous on écoutait ça. DM, Cure, U2 et Simple Minds. Il y a Promised you a miracle, qui m'a vraiment emballé (d'ailleurs, elle est dans la première playlist)... mais je n'aimais pas la version de l'album, je préférais celle d'un live, que j'avais enregistré à la radio... un peu après Music For The Masses, New Gold Dream sera un des tous premiers albums que j'ai acheté (il était d'occase vraiment très peu cher)PYROX : Tu peux d'autant plus me piquer l'idée qu'elle n'est pas de moi, comme je l'ai précisé en début d'article ^^ 
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D
étrangement d'ailleurs les seuls, S Minds qui n'ont pas passé la rampe des années 90et puis il faudra un jour que l'on m'explique comment marche Deezercertains titres sont d'une bonne qualité et d'autres semblent tombés d'un camionpourquoi ? d'où viennent les titres ? mystére
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P
article vachtement intéressant.on peut te piquer l'idée pour chez nous??
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K
J'y ajouterais les Simple Minds. Enfin nous on écoutait ça. DM, Cure, U2 et Simple Minds.
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D
a y est écouté la première liste (en famille et ma fille de 5 ans a adoré pour "Lovecats") mais étrange pas de U2 c'est pourtant une partie de la Sainte Trilogie rock des 80's avec Cure et DMsinon les K7 et la radio toutes choses aujourd'hui oubliées, les jeunes font ils encore des découvertes avec la radio, y passent ils des heures assis dans leur cuisine en écoutant religieusement le poste ??les choses sont plus simples pour eux, on a déjà pensé pour eux c'est pratique
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G
GUIC : tu es un grand malade mais c'est pas un scoopOui, mais parfois, on pourrait l'oublier, et j'aime en remettre toujours une nouvelle couche pour le rappeler ^^(j'oserai presque dire que, dans l'absolu, cette retranscription de parcourd musical devrait être le premier article publié sur tout nouveau blog musical afin qu'on sache à qui on s'adresse...)C'est exactement ce que je pense... le seul problème, c'est que quelqu'un qui débarque, en général, n'osera pas étaler directement ses premières amours souvent pas très glorieuses...- Je crois que je pourrais plus jamais te lire de la meme facon....Pourquoi ? :-) Question: tu veux que j'ajoute cet article comme ta participation au HOS?Bien sûr ! C'est ce que je te disais, il y a un moment, que je préparais un article qui était en partie dans le thème, mais pas totalement... car Depeche Mode, les Cure, New Order, AC/DC, Slayer, Faith No More... ce sont des groupes que je revendique toujours et qui n'ont rien de "honteux"... mais bon, c'est sûr qu'à côté, il y a pas mal de boulets... ARBOBO : Le mélange Italo disco - AC/DC, c'est pas banal ^^Je mets le lien direct :http://arbobo.over-blog.com/article-2984483.htmlEt je file voir ça !
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A
tiens c'était là :-)http://arbobo.over-blog.com/article-2984483.html
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A
excellente idée cet article :-)j'avais esquissé le m^me chose de manière plus condensée dans un article sur mes "premières fois musicales",là je découvre qu'on a sensiblement le même âge et pour partie un parcours sonore comparable (supertramp a fait aprtie des premiers trucs que j'ai écouté en boucle, mais dans les disques de mes ainés il y avait aussi de l'italo disco et ACDC, j'ai écouté totu ça ensemble bien avant d'entrer au collège ^^)c'est intéredsant aussi de voir quand on découvre quoi, finalement c'est souvent plus lié à l'âge qu'on a qu'aux dates effectives des disques :-)très chouette GT
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G
SYST : Tiens, j'aurais pas pensé que DEPECHE MODE et SUPERTRAMP puissent être tes premiers coups de coeur... mais bon, c'est une question d'époque... je pense que je vais m'abstenir de fournir une telle liste :-)Pourquoi, trop de trucs honteux ? :-) En même temps, j'ai aussi pas mal de boulets... dans ma 2° playlist et dans le hard... et encore, j'ai pas tout mis... mais bon, les autres ont été moins importants pour moi... 
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